par Noam Cohen
Le soir de Yom Kippour, à la fin du mois dernier, Mark Zuckerberg a posté sur Facebook un court message dans lequel il demandait pardon à ses amis non seulement pour ses erreurs personnelles mais aussi pour ses erreurs professionnelles, et en particulier pour « la façon dont on s’est servi de mon travail pour nous diviser plutôt que pour nous rassembler.» Il profitait de la tradition juive du Jour du Grand Pardon pour faire le bilan de l’année écoulée et s’engager à «essayer de s’améliorer » .
Zuckerberg, dont le tempérament est généralement jovial, n’est pas coutumier de déclarations aussi sombres et auto-critiques.Il lui est arrivé d’exhorter ses employés de Facebook à être « hyper-réactifs et iconoclastes ». Par le passé, quelles fautes professionnelles M. Zuckerberg ou n’importe lequel de ses pairs auraient-ils eu à se faire pardonner ? Avoir créé des sites super cools qui relient en toute transparence des milliards de gens à leurs amis et leur permettent d’accéder à la somme mondiale des connaissances ?
Mais dernièrement il est devenu impossible d’ignorer les inconvénients de la « technologie de rupture »prônée par la Silicon Valley .